CentraleSupélec

CentraleSupélec a pour ambition de devenir une institution de formation de référence internationale. Pour y parvenir : son excellence dans le domaine des sciences fondamentales et appliquées telles que les mathématiques, physique, sciences de l’information et technologies de l’ingénieur, énergétique, procédés, mécanique et génie industriel.

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Recherche Publié le 03/10/2018

Vendredi 14 septembre, le groupe des Centraliens de Reims a visité le Centre Européen de Biotechnologie et de Bioéconomie (CEBB), qui héberge la Chaire de Biotechnologie de CentraleSupélec (également les chaires d’AgroParisTech, de l’URCA et de NEOMA Business School) et ARD, centre de recherche privé implanté au sein de la plateforme de Pomacle-Bazancourt.

Recherche Publié le 03/10/2018

L’association Accustica, le Service Universitaire d'Action culturelle de l'Université de Reims Champagne-Ardenne et le Planétarium de la ville de Reims ont organisé la Nuit des Chercheurs le 29 septembre dernier. Wuyang Zhong et Hassan Khalil, deux doctorants de la Chaire de Biotechnologie de CentraleSupélec y ont présenté leurs travaux de recherche dans le cadre d’un Speed Searching.

 

@ESR_AEBB œuvre à la vulgarisation de ses travaux en #agrosciences, #environnement , #biotechnologies et #bioeconomy pendant @NuitChercheurs . Encore une belle collaboration avec @Accustica !@FARE_Reims @universitereims @ChaireABI @centralesupelec @NEOMAbs_Reims pic.twitter.com/8fXoRm9Fqj

— AEBB (@ESR_AEBB) 29 septembre 2018

Recherche Publié le 26/09/2018

Notre diplômé Matthieu Sénéchal, qui a cofondé la société Mieuxplacer.com qui propose du conseil financier pour les particuliers en s'appuyant sur l'intelligence artificielle, vient de publier une tribune dans le journal Le Monde intitulée : " Pour une « éthique » pluraliste « de l’intelligence artificielle."

Avec son autorisation, nous publions le texte en intégralité.

" Prêts bancaires, orientation universitaire : l’intelligence artificielle est au cœur de toutes les prises de décision individuelles. En témoignent les bacheliers qui ont passé l’été suspendu aux caprices de Parcoursup… sans y comprendre grand-chose. En effet, le système technique qui sous-tend l’IA a tout d’une boîte noire, dont émergeraient des oracles débarrassés de tous les aléas humains. Or, il n’en est rien.

Un mécanisme qui n’évacue pas les biais humains

En 2015, des chercheurs de Carnegie Mellon ont découvert que dans les offres d’emplois sponsorisées par Google Ad, la grille de salaire proposée pouvait différer selon que vous êtes un homme ou une femme. En fonction de la couleur de votre peau, les logiciels de reconnaissance faciale auront plus ou moins de facilité à vous identifier. De même que les dictionnaires, censés délivrer des définitions « objectives », reflètent les mœurs d’un lieu et d’une époque – sous la troisième République coloniale, il n’était pas rare d’y lire que les personnes de couleur étaient pourvues d’un plus petit cerveau -, les algorithmes sont empreints des stéréotypes de ceux qui les conçoivent. Les développeurs définissent pour un système donné les réactions attendues dans différentes configurations, en fonction de leurs valeurs et de ce qu’eux-mêmes s’attendent à observer. Le processus est biaisé depuis ses prémisses ! Dans le cas où la conception ne se fait pas ex nihilo, l’arbitraire n’est jamais loin non plus. On recourt alors à l’apprentissage de comportements basés sur des données historiques… mais pas forcément représentatives ! Dans le cas de la reconnaissance faciale, si la base de données qui fait référence contient plus de visages d’hommes blancs que d’autres types de visage, l’algorithme sera tout aussi empreint de biais.

La construction des systèmes d’intelligence artificielle, un acte politique

En 2000, Lawrence Lessig écrivait dans son article « Code is Law » que c’est le code qui façonne le cyberespace, définit son architecture, et au-delà, nos fondamentaux de liberté. Deux choses ont changé depuis. D’une part, depuis l’essor d’Internet et l’avènement des smartphones, le cyberespace n’est plus une entité cloisonnée du monde réel. D’autre part, les systèmes d’intelligence artificielle se sont massivement généralisés pour investir peu à peu tous les pans de l’activité humaine (finance, santé, éducation…). Jusque-là, ces domaines ont toujours été régis par des lois votées par des députés. Aujourd’hui, nous sommes à un tournant : ce n’est plus tant le législateur que le technicien qui est aux commandes. Au travers des systèmes automatisés qu’il développe, c’est lui qui définit les nouvelles normes.

Il n’y a rien là de bien inédit : les ingénieurs ont toujours indirectement façonné la société au gré de leurs réalisations. Le train, par exemple, a remodelé notre conception des territoires. La technologie, quand elle est de rupture, bouleverse les modes de vie et démocratise des usages. Ce qui est inédit avec les nouveaux systèmes, c’est la « personnalisation de masse ». Là où, auparavant, l’innovation touchait l’intégralité d’une population de manière indifférenciée, l’intelligence artificielle est dotée d’une capacité de ciblage extrêmement fine, jamais atteinte jusqu’alors. Les concepteurs de ces systèmes ont une responsabilité bien plus lourde qu’assurer une maintenance technique. Législateurs modernes, ils intègrent une part de leur subjectivité dans les lois qu’ils édictent, et qui impactent la vie des individus.

La prise de conscience permettra de concevoir des systèmes au service du plus grand nombre

Le danger d’un nouveau positivisme nous guette, qui porte aux nues la technologie comme fin en soi. Selon les mots de Marcuse, la technique, « domination sur la nature et sur les hommes », est le reflet de ce que la société entend faire des individus.[1] Dès lors, il nous appartient à tous de définir une éthique du progrès technologique, de sorte à servir les intérêts humains et éviter toute dystopie. Des voix se font déjà entendre, notamment au travers de la conférence « Fairness, Accountability and Transparency », ou de la « Global Initiative for Ethical Considerations in Artificial Intelligence and Autonomous Systems ». Des mouvements comme Women in AI et Black in AI militent pour l’inclusion dans les secteurs de la tech. Nous ne pouvons qu’encourager ces prises de conscience ! En effet, l’Intelligence Artificielle sera ce que les individus en font. Dans un avenir proche, nous aurons tous accès aux outils qui permettent de concevoir des systèmes d’IA. La question qui se pose dès lors est de veiller à ce que les valeurs éthiques en cours de définition chez les experts de la tech se répandent au même rythme que les nouveaux outils. C’est notre défi à tous de construire une intelligence artificielle au service du bien commun."

 

[1] Herbert Marcuse, L’homme unidimensionnel

Recherche Publié le 19/09/2018

Le premier démonstrateur produisant de l'hydrogène à partir de biomasse verra le jour en 2019. CentraleSupelec, la Communauté de Communes Vitry - Champagne et Der, la SEM Vitry Energies, et HaffnerEnergy ont officialisé la création de VitrHydrogène.

Aujourd’hui,  l’hydrogène  est  un  composé  chimique  utilisé  dans  l’industrie  pour  divers usages (raffinage, fabrication des engrais ...). Dans le monde, son emploi est estimé à 60 Mt/an, et environ 900 kt/an en France. Cet hydrogène est très largement produit à partir de ressources fossiles non renouvelables (pétrole, gaz naturel), production associée à des émissions importantes de gaz à effet de serre. Dans le cadre de la transition énergétique et écologique, la recherche de solution de production plus durable est un enjeu majeur.

Par ailleurs, le renforcement des réglementations environnementales dans le domaine du transport et de la mobilité tend au développement de solutions à faibles émissions, dont les véhicules à hydrogène. Les bénéfices énergétiques et environnementaux attachés à ces nouveaux modes de mobilité seront d’autant plus importants que l’on pourra produire localement de l’hydrogène renouvelables pour alimenter ces véhicules. Le projet VitrHydrogène répond à cet enjeu :

  • produire l’hydrogène local et renouvelable  à  destination des usages industriels et de la mobilité
  • en proposant un procédé innovant, nommé HYNOCA, qui utilise de la biomasse solide comme ressource.
Recherche Publié le 07/09/2018

Notre chercheur Vikass Monebhurrun du pôle Physique et Ingénierie de l’ÉlectroMagnétisme (PIEM) de notre laboratoire du Génie électrique et électronique de Paris (GEEPS) a reçu le prix IEC 1906.

La Commission Electrotechnique Internationale (IEC) a créé en 2004 le IEC 1906 Award qui récompense les efforts exceptionnels des experts dans leur contribution aux travaux de normalisation. Le prix IEC 1906 commémore également l’année de création de l’IEC, aujourd’hui la principale organisation mondiale qui prépare et publie des normes internationales pour les technologies électriques et électroniques.

Le prix lui sera remis lors d’une cérémonie qui se tiendra le 12 novembre 2018 au siège de l’Association Française de Normalisation (AFNOR). Créée en 1926, l’AFNOR, régie par la loi de 1901, représente le comité national français au sein de l’IEC.

Recherche Publié le 07/09/2018

Des enseignants-chercheurs/ingénieurs de l'Institut Gustave Roussy, CentraleSupélec via le laboratoire CVN, l'Inserm, l'Université Paris-Sud et la société TheraPanacea (spin-off de CentraleSupélec, spécialisée en intelligence artificielle pour l'oncologie-radiothérapie et la médecine de précision) ont mis au point un système d'intelligence artificielle capable de prédire l’efficacité des traitements contre le cancer.

Plus précisément, cette équipe a conçu et entraîné un algorithme qui, en analysant des images de scanner, produit une signature dite radiomique. Cette signature, qui définit le niveau d'infiltration lymphocytaire d'une tumeur, détermine un score prédictif de l'efficacité de l'immunothérapie chez un patient.

Recherche Publié le 17/07/2018

Le dernier livre de l'équipe de recherche "Towards a Sustainable Economy - Paradoxes and Trends in Energy and Transportation" des professeurs Pascal Da Costa et Danielle Attias du laboratoire Génie Industriel vient de paraitre chez Springer.

Recherche Publié le 28/06/2018

Organisée par le laboratoire des signaux et systèmes (L2S), la première édition de la conférence SEES 2018 s'est déroulée pendant deux jours à Fitzwilliam College de l'Université de Cambridge. Cette première édition a suscitée un grand intérêt auprès de la communauté scientifique. Sur les 248 articles soumis, seulement 77 articles ont été acceptés (taux d'acceptation : 31%).

Sur la photo : Hani Hamdan, General Chair du SEES 2018.

Recherche Publié le 27/06/2018

Bonne nouvelle pour notre chercheur Antoine Girard, directeur de recherche CNRS, membre du laboratoire des signaux et systèmes (L2S), pôle Automatique et Systèmes de CentraleSupélec, qui vient de remporter le prix « European Control Award » de l'European Control Conference. Cette conférence est organisée tous les deux ans sous la houlette du European Control Association (EUCA).

Elle vise à réunir le monde académique et les industriels qui travaillent dans le domaine des systèmes et contrôle en faisant la promotion de la coopération scientifique et des échanges entre l'Union européenne et le reste du monde.

 

 

 

 

 

 

Bravo également à Adnane Saoud, doctorant au laboratoire L2S, qui a été l'un des trois finalistes du Student Best Paper Award de ECC2018. Une performance au vu des 600 papiers présentés lors de la conférence.

 

 

Recherche Publié le 10/06/2018

Créé à l’initiative d’EDF et de CentraleSupélec en 2012 l’Institut RISEGrid (Research Institute for Smarter Electric Grids) a été renouvelé en juin 2018. L’institut est dédié à l’étude et la modélisation des réseaux intelligents de distribution d’électricité et de leurs interactions avec l’ensemble du système électrique.

Couvrant à la fois des thèmes de recherche amont et des études plus industrielles, l’institut RISEGrid s’inscrit dans l’environnement en profonde mutation des systèmes électriques du monde entier : ouverture des marchés de l’énergie à de multiples acteurs, développement des technologies de production décentralisée, progrès des technologies de l’information et de la communication...

Les études et recherches de l’institut intègrent les aspects multidimensionnels du fonctionnement des réseaux (électrotechnique, contrôle-commande, systèmes d’information, réseaux de télécommunications, …), ainsi que l’exploration de nouveaux outils de modélisation et de simulation de ces systèmes complexes.

RISEGrid a permis depuis sa création la réalisation de 8 thèses, 10 stages de masters et environ 40 Contrats d’Etude Industrielle. 5 thèses sont actuellement en cours, impliquant des chercheurs du L2S, du Geeps, du LRI et des équipes de CentraleSupélec situées sur les campus de Rennes et Metz.

Le programme scientifique de l’institut RISEGrid est structuré autour de cinq axes de recherche :

L’étude des systèmes électriques intelligents

Le développement extrêmement rapide de la production d’électricité décentralisée concerne majoritairement les réseaux de distribution qui n’étaient pas conçus à l’origine pour accueillir de la production à large échelle. Ce thème de recherche s’intéresse donc au développement de solutions nouvelles pour accroître la flexibilité des réseaux et ainsi faciliter non seulement l’intégration massive de la production décentralisée, mais aussi celle des nouveaux usages et applications de l’électricité, tout en maintenant des niveaux élevés de fiabilité et de qualité de la fourniture.

L’observabilité du système électrique

L’introduction de nouvelles fonctions intelligentes et automatisées permettra d’optimiser le système dans son ensemble, en tirant le meilleur parti des différentes flexibilités : production, gestion de la demande, stockage et réseau.

Pour cela, il est nécessaire de développer l’observabilité, c’est à dire la connaissance en temps réel de l’état des différents composants du système, que ce soit au travers de techniques de traitement de signal ou d’algorithmes d’analyse de données innovants.

Les systèmes d'information et de communication

Les systèmes d’information et les infrastructures de communication sont le support des nouvelles fonctions intelligentes des Smart Grids.

L’institut RISEGrid s’intéresse à la modélisation de ces systèmes ainsi qu’à leurs interactions toujours plus fortes avec le fonctionnement des réseaux électriques : modes communs, qualité de service, fiabilité sont des sujets abordés par ce thème de recherche qui explore également de nouveaux outils de simulation.

La modélisation et la simulation avancées

Une caractéristique des Smart Grids est d’être constitués d’un grand nombre de sous-systèmes en interaction : réseaux électriques, comptage communicant, production centralisée et décentralisée, pilotage de la demande (dont le véhicule électrique), stockage, systèmes d’information et de télécommunication, fournisseurs, agrégateurs, etc.

L’étude des Smart Grids  nécessite donc de considérer plusieurs sous-systèmes simultanément, afin de rendre compte du comportement global. Pour cela, il est nécessaire de développer de nouveaux outils de multi-simulation permettant d’associer les simulateurs dédiés à chacun des sous-systèmes et ouvrir de nouveaux champs d’investigation : par exemple, l’étude des interactions entre les réseaux, le comptage communicant, et la charge intelligente des véhicules électriques.

Electronique de puissance

Cet axe de recherche aborde des thématiques liées aux conversions d’énergie, avec notamment des études sur les réseaux DC et les convertisseurs multiniveaux.

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