CentraleSupélec

CentraleSupélec a pour ambition de devenir une institution de formation de référence internationale. Pour y parvenir : son excellence dans le domaine des sciences fondamentales et appliquées telles que les mathématiques, physique, sciences de l’information et technologies de l’ingénieur, énergétique, procédés, mécanique et génie industriel.

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Recherche Publié le 14/06/2022

Bravo à la chercheuse Nina Amini, du laboratoire des Signaux et Systèmes (L2S), qui vient de recevoir la médaille de bronze du CNRS pour ses travaux de contrôle pour les ordinateurs quantiques de demain. Dans ses recherches, Nina Amini s’arme d’outils mathématiques, de physique et d’automatique pour dompter des systèmes quantiques, par nature, fragiles et perturbés par les bruits externes et l’effet de la mesure. Ses travaux permettront d’assurer la stabilisation des qubits - l’équivalent du bit informatique - brique élémentaire au cœur des calculs que produiront les machines quantiques.

Voir sa bio détaillée

Recherche Publié le 12/05/2022

CentraleSupélec et PASQAL s’associent dans le cadre d’un partenariat pédagogique privilégié, qui vise à offrir aux étudiants des apprentissages toujours plus concrets et proches du besoin industriel, pour répondre pleinement aux attentes des acteurs du marché quantique.

Depuis 2019, PASQAL construit des ordinateurs quantiques à partir d'atomes neutres ordonnés en réseaux 2D et 3D, dans le but d'apporter un avantage quantique pratique à ses clients, sur des problèmes industriels concrets. Depuis 3 ans, l’entreprise confronte ses idées avec le marché croissant de l’informatique quantique et les attentes d’utilisateurs. PASQAL s’appuie sur son ADN académique pour proposer des solutions industrielles à des clients, eux-mêmes leader de leur secteur. Par ce partenariat, PASQAL souhaite partager son expérience.

Revoir également l'interview de l'ingénieur Nicolas Proust diplômé de CentraleSupélec et Sciences Po. Il se passionne depuis quelques années pour le quantique et a rejoint PASQAL récemment.

Recherche Publié le 12/05/2022

Afin de répondre aux enjeux environnementaux, sociétaux et socio-économiques, CentraleSupélec et l’IRT SystemX s’associent pour lancer l’Alliance CircularIT. Cette collaboration vise à créer une méthodologie et à mettre en œuvre une plateforme numérique permettant de contribuer à l’économie circulaire par la transformation numérique des territoires et des chaines de valeur industrielles.

La stratégie de l’Alliance CircularIT se déploie dans le cadre de deux pôles :

  • Un pôle de recherche amont et de formation piloté par CentraleSupélec pour la mise au point de plateformes génériques territoriale et industrielle de pilotage de l’EC et de la soutenabilité, et pour des opérations de recherche-action sur le terrain par des travaux de thèse, de post-doctorat et de stages ingénieurs.
     
  • Un pôle recherche industrielle piloté par l’IRT SystemX qui donnera naissance à des projets de R&D opérés par SystemX en collaboration avec des acteurs privés et académiques. L’objectif de ces projets est d’adapter l’approche systémique de l’institut aux cas d’usage spécifiques des partenaires, en les accompagnant avec la mobilisation de compétences et la mise à disposition de plateformes spécifiques adaptées.
     
  • Télécharger le communiqué de presse pour une présentation complète du projet

 

Recherche Publié le 09/05/2022

CentraleSupélec a accueilli la 5ème édition du séminaire scientifique Laser Ultra Sounds For Metals (LUS4Metals) : une cinquantaine de chercheurs du monde entier réunis pour échanger autour des possibilités offertes par cette technique destinée à étudier les microstructures de la matière.

Explications ci-dessous du professeur Jean-Hubert Schmitt :

Recherche Publié le 04/05/2022

La réunion de lancement du projet MINERVE s'est tenue le 21 avril 2022. Elle a réuni SNCF Réseau, SNCF Gares & Connexions, AREP, RATP Group, Colas Rail, Kayrros, IREX Institut pour la recherche appliquée et l'expérimentation en génie civil et CentraleSupélec via les professeurs à CentraleSupélec Pierre Jehel et Didier Clouteau et chercheurs au laboratoire de Mécanique de Paris-Saclay.

Le projet a pour objectif de développer des méthodes numériques innovantes pour la collaboration à l'échelle de la filière afin de :

  • Réduire les impacts négatifs de l'infrastructure ferroviaire sur l'environnement
  • Adapter l'infrastructure ferroviaire aux effets du changement climatique
  • Répondre de façon encore plus fiable et compétitive aux besoins de mobilité décarbonée.

À CentraleSupélec, une équipe multidisciplinaire d'une dizaine de chercheurs issus de plusieurs laboratoires de l'Université Paris-Saclay (Laboratoire de Mécanique Paris-Saclay, L2S, LISN, MICS) va travailler pendant 4 ans :

  • Au développement de modèles numériques performants pour la simulation des ouvrages de l'infrastructure ferroviaire (ponts, tunnels, ouvrages en terre)
  • A la création d'une plateforme informatique favorisant la continuité numérique dans les projets d'infrastructures ferroviaires (jumeau numérique, bases de données de grande taille, calcul haute performance, formalisation de la connaissance).

6 doctorats, 7 années de post-doctorats, un poste d'ingénieur informatique sont ouverts au recrutement. Le projet est subventionné par Bpifrance dans le cadre du plan France 2030 (France Relance et PIA4).
Une belle aventure en perspective !

Ci-dessous, interview du professeur Pierre Jehel.

Recherche Publié le 26/04/2022

De nouveaux accords de collaboration scientifiques ont été signés entre le CNRS et la province canadienne du Québec. Un Mémorandum d'entente vise notamment à :

  • Favoriser le transfert mutuel de savoir-faire et d’expertise entre les deux organismes sur tout sujet portant sur les pratiques de soutien à la R&D menée dans le domaine de l’environnement
  • Identifier les sources financières permettant le soutien d’initiatives conjointes en R&D ainsi que la promotion des innovations en génomique et sciences omiques associées
  • Développer des protocoles permettant le transfert d’informations d’intérêt provenant de leurs écosystèmes respectifs et touchant les sciences génomiques
  • Mettre en place et/ou utiliser un outil permettant la mise en relation des partenaires universitaires et privés œuvrant dans le secteur de la génomique des deux organisations, en concertation avec les outils déjà existants en France et au Québec.

Au niveau de la Graduate School Engineering and Systems Sciences de l’Université Paris-Saclay, un important accord a été signé avec la création du nouvel IRL lnternational Laboratory on Learning Systems (ILLS) qui associe le CNRS, l’Université McGill, l’Ecole de technologie supérieure (ETS) de Montréal, l’Institut québécois d’intelligence artificielle (Mila), l’Université Paris-Saclay et CentraleSupélec.

La recherche qui sera menée au sein de cet IRL vise à développer des outils mathématiques pour améliorer les algorithmes de « machine learning » et sécuriser leur utilisation. Ces algorithmes pourront par exemple être utilisés pour le traitement du langage naturel et de la parole ou pour des applications autour de la vision par ordinateur et du traitement des signaux. L’ILLS favorisera la mobilité internationale entre les équipes québécoises et françaises afin d’augmenter les chances de collaboration à long terme.

Interview ci-dessous de Pablo Piantanida, chercheur au laboratoire L2S de CentraleSupélec, qui est la personne qui a lancé il y a 4 ans le projet de l'ILLS. Bravo à lui !

Interview ci-dessous de Paul-Henry Cournède, directeur de la recherche de CentraleSupélec, qui revient ici sur l'investissement général de CentraleSupélec/Paris-Saclay en matière de recherche en intelligence artificielle.

 

Recherche Publié le 14/04/2022

CentraleSupélec a été retenu pour accueillir l’un des deux titulaires de la Chaire Tocqueville- Fulbright pour l'année universitaire 2022-2023.  La candidature de Rodney Fox, professeur en sciences de l’ingénieur à Iowa State University, a été retenue pour venir enseigner et conduire un projet de recherche au sein du laboratoire EM2C/CNRS dirigé par Sébastien Ducruix. C'est Frédérique Laurent-Nègre, chercheuse au sein de ce même laboratoire, qui travaillera avec Rodney Fox.

Ce projet s'intitule : "Innovative Moment-Based Multiphase Flow Models For Renewable Clean-Energy Production."

Cette chaire sera cofinancée par le Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et le programme Fulbright.

 

Recherche Publié le 12/04/2022

16 doctorant(e)s se sont qualifiés pour la grande finale nationale du concours Ma Thèse en 180 Secondes.

Parmi elles/eux, Isabelle Hoxha, diplômée ingénieure CentraleSupélec et actuellement doctorante au Laboratoire Complexité, innovation, activités motrices et sportives (CIAMS - Univ. Paris-Saclay | Univ. Orléans).

Pour se qualifier, elle a gagné le concours local réservé aux élèves de l'Université Paris-Saclay. revoir ci-dessous son passage. Objet de sa thèse : “Mécanismes neurocognitifs de l’anticipation perceptive dans la prise de décision.”

Recherche Publié le 11/04/2022

Arthur Degenève,  ingénieur CentraleSupélec et docteur de l'Université Paris-Saclay, a reçu le Prix Gérard de Soete pour ses travaux de thèse intitulés « Stabilization, structure and thermal behavior of oxy-flames with a variable swirl level » qu’il a réalisés au laboratoire EM2C (CNRS / CentraleSupélec). Ce prix est décerné tous les deux ans par le Groupement Français de Combustion et récompense « un(e) jeune chercheur(se) pour son travail de Thèse remarquable, plus particulièrement en liaison avec une problématique industrielle ou un aspect applicatif de la combustion.”  

Dans un contexte de décarbonation de l’industrie, les travaux d’Arthur portent sur la réduction des émissions de CO2 des foyers de combustion. L’oxy-combustion, où l’on utilise l’oxygène comme comburant plutôt que l'air, fait partie des technologies matures permettant d’atteindre ces objectifs.  Cependant, la substitution de l’air par de l’oxygène contraint fortement les caractéristiques de la flamme et les performances des équipements industriels. Arthur Degenève a su combiner brillamment la modélisation, la simulation et les expérimentations pour développer de nouveaux modes de contrôle de ces flammes.

Plus de 3000 conditions expérimentales ont été explorées dans cette thèse portée par la Chaire Air Liquide. Ces travaux ont permis de montrer que “le swirl”, c’est à dire la mise en rotation des réactifs en sortie d’injecteur, est très efficace pour contrôler la structure des écoulements et conférer les propriétés souhaitées à la flamme.

Recherche Publié le 07/04/2022

Professeur au laboratoire EM2C (CNRS / CentraleSupélec, Université Paris-Saclay), Benoît Fiorina a été nommé « Fellow of the Combustion Institute » pour sa contribution à la modélisation et la simulation de systèmes réactifs turbulents par la prise en compte de phénomènes chimiques complexes.

Ses activités de recherche portent principalement sur la modélisation des écoulements réactifs turbulents. Il travaille en particulier sur l’introduction de phénomènes chimiques complexes dans la simulation numérique des nouveaux systèmes de combustion décarbonés. Ses travaux couvrent ainsi la réduction de la cinétique chimique, la modélisation de la combustion turbulente et la modélisation des interactions entre une flamme et un plasma.

Revoir ci-dessous la vidéo de présentation par Benoit Fiorina à la Cité des Sciences et de l'Industrie qui s'est tenue en 2019 lors d'une exposition dédiée au feu. "Depuis sa domestication, il fait partie de notre quotidien. Mais il a fallu attendre le 18e siècle et les avancées de la chimie pour que le mystère soit levé et que les scientifiques comprennent cette réaction chimique appelée combustion. Cette compréhension du phénomène a donc ouvert la voie au développement industriel basé sur la puissance motrice du feu, générant progrès technique et conséquences néfastes sur l’environnement et la santé."

 

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