Formations Publié le 17/04/2023

Sébastien Marécaux est élève-ingénieur au sein du programme Shift Year. Cela fait plus d’un mois qu’avec Lucie du Crest, Clara Martinez et Eva Constant qu'ils ont présenté leur restitution dans le cadre de leur mission de conseil auprès de l’Agence de l'Eau Rhin Meuse (AERM). L’heure est venue à un petit retour sur ce qu'ils ont réalisé, qui prend tout son sens avec la sortie du Plan Eau du gouvernement fin mars.

Cet aticle est une reprise du post LinkedIn de Sébastien Marécaux :

  • « Notre travail a visé à éclairer l’AERM sur les opportunités et les impacts qu’il y aurait à développer la Réutilisation des Eaux Usées Traitées (REUT) à l’échelle du Bassin Rhin-Meuse. Ce qu’il ressort de notre travail en quelques mots c’est que ce bassin (un des plus « humides » de métropole) ne semble pas encore présenter le besoin de développer de tels projets : les économies d’eau nécessaires du fait des changements climatiques seraient, plus judicieusement, à trouver ailleurs. Plus globalement par rapport à la REUT, nous sommes arrivé à la conclusion que « LA REUT EST UN OUTIL, PAS UN BUT ! ». Ce qu’on entend par là c’est qu’il ne faut pas chercher à faire de la REUT juste pour le faire, elle doit être mûrement réfléchie et le contexte local (usage envisagé, état de l’environnement, état de la ressource en eau) bien analysé.
  • Notre travail s’est constitué de plusieurs livrables : une synthèse règlementaire, une analyse du contexte territoriale, un benchmark de projets de REUT, une synthèse d’entretiens réalisés avec différentes parties prenantes de la REUT et une ébauche de méthodologie pour évaluer la pertinence d’un projet de REUT. Un résumé de nos conclusions pour chacun d’eux est joint à ce post.

 

  • Personnellement, ce que je retire de cette mission c’est une meilleure compréhension de ma manière de travailler en groupe ainsi que l’assurance de la pertinence de prendre contact avec les différents acteurs d’un sujet lorsque l’on cherche à bien le comprendre et surtout la nécessité d’avoir des points de vue différents pour s’éviter une compréhension biaisée. Les très nombreuses interactions et implications entre différents domaines pour un « simple » sujet de REUT m’ont permis de bien réaliser que les sujets sont souvent plus complexes qu’on cherche à nous le présenter dans certains médias (pas tous heureusement !) et que le « yakafokon » est une réponse bien trop facile lorsqu’on cherche à s’attaquer à un sujet.

 

  • Pour finir, je tenais de nouveau à remercier chaleureusement mes collègues pour cette superbe aventure de 6 mois, notre encadrant Julien Colin de CentraleSupélec ainsi que Perrine Dranguet de l'AERM, et ses collègues, pour nos échanges fructueux et instructifs tout au long de cette mission. »

Et maintenant, pour compléter ma césure à la Shift Year après ce Semestre des Transitions, place au semestre d'immersion chez STRATEC ! »