La startup Spark Cleantech issue de CentraleSupélec lève 30 M€ et accélère la décarbonation de l’industrie lourde

Une avancée majeure pour la deeptech issue de CentraleSupélec, dont l’ambition est claire : offrir une alternative économique, scalable et immédiatement déployable pour décarboner l’industrie lourde.

Le 05 décembre 2025
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Spark CleanTech - CentraleSupélec
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  • Spin-off de CentraleSupélec & du CNRS (laboratoire EM2C), et accompagnée depuis sa création par 21st by CentraleSupélec, Spark Cleantech a annoncé jeudi 4 décembre une levée de fonds de 30 M€ (dont 17 M€ en equity) menée par 360 Capital et Taranis, avec la participation du Fonds Île-de-France Réindustrialisation (opéré par Innovacom) et de l’investisseur historique Asterion Ventures.


    Derrière Spark Cleantech, deux cofondateurs aux expertises complémentaires :

    • Erwan Pannier, PhD CentraleSupélec, spécialiste de la plasmalyse et de l’énergie.
    • Patrick Peters, ancien CEO de Suez BioEnergies, entrepreneur chevronné des transitions industrielles.
       

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      Spark Cleantech - CentraleSupélec

    Ils ont réuni autour d’eux une équipe internationale multidisciplinaire, reconnue pour sa capacité à délivrer aussi bien sur la recherche de pointe que sur l’exécution industrielle.

    L’entreprise s’appuie également sur un conseil scientifique d’exception, comprenant notamment un Prix Nobel de Physique, et d’anciens directeurs R&D d’Aramco et d’Hutchinson. Un niveau d’excellence qui rassure les industriels engagés dans une transformation complexe : la décarbonation sans rupture opérationnelle.

    La décarbonation des industries lourdes est un défi majeur. Si elle n’est pas économique, elle ne se fera pas. Nous avons trouvé dans Spark Cleantech une réponse pragmatique et une équipe qui maîtrise parfaitement les enjeux industriels.” — Thomas Nivard, Partner, 360 Capital.

     

    Une technologie unique au monde : la plasmalyse pulsée

     

    Spark Cleantech s’appuie sur une innovation singulière : la plasmalyse pulsée, mise au point à Stanford, développée à CentraleSupélec puis industrialisée en France. Le procédé s’intègre simplement entre le réseau de gaz et les brûleurs des industriels, où il sépare le méthane sans combustion grâce à un plasma pulsé.

    Cette réaction produit deux matériaux décarbonés : un hydrogène propre, immédiatement utilisable, et un nanomatériau carbone solide à forte valeur ajoutée, capable de remplacer des matériaux issus du pétrole.

    À la clé : une diminution de 85 % des émissions et une valeur économique quadruplée.

    Déjà testée chez plusieurs industriels de la métallurgie, de la verrerie ou encore des polymères et des batteries, la technologie démontre une intégration simple, une performance stable et un réel potentiel de déploiement massif.

    Voir la vidéo de présentation ci-dessous :