International Publié le 12/05/2023

L’Université de Nairobi (Kenya) et quatre écoles du réseau ParisTech – AgroParisTech, École des Ponts ParisTech, Mines Paris – PSL, Chimie ParisTech – PSL – et CentraleSupélec – Université Paris-Saclay, ont signé un Accord de Partenariat Tripartite.

Un partenariat tripartite de 4 ans dédié au développement du Complexe Science et Ingénierie (ESC) à Nairobi

L’Université de Nairobi est la première université du Kenya, leader régional en sciences et ingénierie qui forme les futurs dirigeants du pays. Des séminaires, des conférences et des réunions seront ainsi organisés à Nairobi, Paris et à distance au cours des quatre prochaines années.

Vers le partage des connaissances et des compétences franco-keyanes

L’objectif de ce partenariat est de mettre en place un partage et un transfert de connaissances et de compétences à long terme, ainsi qu’un enseignement axé sur la pratique des connaissances technologiques et numériques, conformément au programme d’études, afin de répondre aux besoins croissants de l’Afrique de l’Est en matière d’industrie manufacturière et de services émergents.

L’Université de Nairobi construira l’ESC sur son campus de Chiromo, conformément à la stratégie nationale 2030 pour une meilleure industrialisation du pays, la création d’emplois plus verts et plus durables, et pour relever les défis mondiaux. Les partenaires partageront leur savoir–faire et leurs meilleures pratiques dans cinq domaines : la gouvernance, les programmes d’études, les liens entre l’université et les entreprises, la recherche et l’innovation, et l’internationalisation. L’ESC sera partiellement financé par un prêt souverain de l’Agence
française de développement (AFD).

Romain Soubeyran, directeur général de CentraleSupélec, a indiqué : « CentraleSupélec a hâte de poursuivre sa collaboration avec le Kenya et le continent africain dans son intégralité, à travers la mobilité étudiante, les partenariats académiques et les projets de recherche. Forts de notre expérience dans les relations avec les entreprises, nous continuerons de partager les bonnes pratiques et améliorer l’enseignement en ingénierie et son adaptabilité à un monde du travail en perpétuelle évolution ».